Fracture numérique, changeons de méthode

La lutte contre la fracture numérique est une nécessité, un enjeu des plus importants pour nombre de nos concitoyens éloignés du numérique. Le numérique est obligatoire dans de nombreuses démarches, chacun doit donc être en mesure de pouvoir l’utiliser correctement.

Mais à l’heure où l’on parle de plus en plus de souveraineté numérique et de numérique responsable, il est plus que temps de changer nos façons de faire. Se contenter de Google Atelier Numérique et d’ordinateurs reconditionnés avec WIndows ne suffit plus. Il faut voir plus loin et revoir les pratiques. Car la majorité des acteurs dans ce domaine se contente de la même chose et il n’y a pas de remise en question des pratiques. On voit pourtant aujourd’hui qu’elles ne conviennent clairement pas.

En effet, si on veut pouvoir diminuer l’empreinte environnementale du numérique, comment continuer à cautionner un système qui pourrait envoyer 240 millions d’ordinateurs à la poubelle, alors qu’en installant une distribution Linux, ils pourraient fonctionner pendant encore plusieurs années ? Il faut s’émanciper de ce système. C’est possible avec Linux et, non, nul besoin d’être un as du numérique pour pouvoir l’utiliser. De nombreux exemples montrent que même de grands débutants ont pu sauter le pas. Il suffit d’un peu d’accompagnement. Alors changeons de système, c’est meilleur pour notre planète et il est urgent d’agir.

De plus, la souveraineté numérique est importante également, tout comme le contrôle de ses données. Alors pourquoi continuer à favoriser les outils et services des gafam pour la médiation numérique alors qu’il existe d’autres solutions ? Reprenons en main tout cela, adoptons et partageons de bonnes pratiques numérique. Plus d’adresse en gmail, plus d’Office365 ni d’Outlook, prenons des adresses chez Mailo, Zaclys ou d’autres, passons à LibreOffice et Thunderbird, utilisons DuckDuckGo dans Firefox.

Oui, la lutte contre la fracture numérique doit changer de façon de faire, car elle ne va pas dans le bon sens et les enjeux sont plus qu’importants. Alors donnons le choix à nos concitoyens. Je ne dis pas d’imposer certaines choses, mais d’offrir un choix afin que chacun puisse se décider en ayant connaissance et conscience des enjeux. Il est possible de lutter contre la fracture numérique en œuvrant pour une autre façon de faire, plus durable, plus responsable, plus éthique. Il y a des engagements que l’on peut prendre pour agir, chacun à son niveau, encore faut-il avoir les bonnes informations pour pouvoir faire un choix éclairé, et ne pas se contenter de subir.

Les outils sont là, nous pouvons agir, il manque juste de la volonté. Et vous, êtes vous prêt à changer ?

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