Les gafam sont utilisés partout dans notre société, dans les entreprises, les administrations, chez les particuliers. Ils ont colonisés nos vies numérique avec leur outils souvent gratuits et nous nous sommes laissé faire. Mais leurs outils « gratuits » pillent nos données, c’est grâce à elles qu’ils se font autant d’argent, des milliards qui ne participent pas à notre économie puisqu’ils payent très peu d’impôts dans notre pays.
Mais malgré cela, malgré tous ces travers, malgré ce manque d’éthique, ce non respect de nos données personnelles, nous continuons, partout, à les favoriser et les promouvoir en lieu et place de solutions plus souveraines et plus éthiques. Leurs lobbys sont puissants, et cela fait tellement longtemps qu’ils sont en place que personne ne veut changer ni même ne se renseigne sur des alternatives.
Depuis quelques années pourtant, notamment avec l’arrivée du RGPD, les choses semblent bouger un peu dans le bon sens, même si la CNIL est un peu trop souple envers eux. Tous les gafam ont des soucis concernant le respect de la vie privée, et nos administrations commencent enfin à changer un peu de point de vue face à eux.
Voici quelques liens vers des articles publiés ces dernières années pour sourcer un peu tout cela :
- Tom’s Guide : Microsoft Office 365 ne respecte pas le RGPD et risque de gros problèmes avec les autorités européennes
- Numerama : L’Éducation nationale confirme qu’il faut se passer d’Office 365 et de Google Éducation
- Statista : Violation de données personnelles : Meta condamné à une amende record
- Europe 1 : Protection des données : amende de 746 millions d’euros pour Amazon au Luxembourg
- Les numériques : Le ministère de l’Éducation nationale redit son opposition à Microsoft Office 365 et Google Workspace à l’école
- Europa : European Commission’s use of Microsoft 365 infringes data protection law for EU institutions and bodies
Va-t-on enfin agir concrètement contre cela ? Il y a des choses à faire, et favoriser nos acteurs locaux seraient une bonne solution. Mais la volonté manque, à tous les niveaux semble-t-il. Seriez-vous prêt à changer vos habitudes et vos outils pour participer à un numérique plus éthique et utile ?