Nous utilisons le numérique dans de plus en plus de domaines aujourd’hui. Pour le travail, nos relations avec l’administration et afin de garder le contact avec nos proches. C’est normal. Mais les outils que nous utilisons, savons-nous vraiment ce qu’ils font de nos données ? La majorité du temps, la réponse est non. Et c’est plutôt grave. De plus, les outils utilisés sont souvent ceux des GAFAM, qui dépendent donc de pays étrangers avec d’autres lois.
C’est pourquoi il est plus qu’important d’opter pour des outils libres de préférence, et développés par des acteurs locaux. Cela permet de garder un vrai contrôle et une souveraineté sur nos systèmes et nos données. Cela permet de ne pas être dépendant d’acteurs étrangers, d’éditeurs propriétaire.
De plus, cela permet d’accompagner nos acteurs locaux, notre filière du numérique (notre économie et nos emplois). Nous avons laissé les géants de la tech prendre la main dans tous les domaines de notre numérique (l’hébergement de nos données de santé, les outils utilisés dans nos écoles avec les élèves, dans nos administrations également et nos entreprises). Et que fait-on de notre écosystème du numérique ? Nous avons des acteurs qui développent des outils performants et éthiques, soutenons-les enfin.
Pour finir, la souveraineté numérique est un enjeu vital pour notre numérique, dont il faut vraiment prendre conscience. Et surtout, il faut inverser la tendance rapidement.